23 novembre 2010
le pont de la mort
Puis un mouvement de panique, que personne n'explique. Une rumeur. Le pont est instable, le pont va céder. Et la foule allégorique est devenue folle, incontrôlable. Il fallait fuir, s'échapper, coûte que coûte. Echapper à la vague humaine déferlante, devenue torrent de boue. Il n'y avait alors plus rien à faire.
Ils sont 345 au dernier bilan à y avoir laissé la peau. La fête de l'eau de Phnom Phen s'est transfigurée. Et l'eau, pour un temps, s'est montrée haïssable.
00:13 Publié dans eaux bouillantes | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : fête de l'eau, phnom phen, tragédie